Comme les « gif » sont parait-il de retour à la mode, à tel point qu’ils sont même utilisés par des grandes enseignes de luxe, voici une petite compilation de cet été, façon « gif ».
]]>
Peut-être encore plus impressionnant que l’année dernière.
]]>
Dimanche 13h – Aéroport de Mahé
Ça y est, c’est les Seychelles. Je sue déjà. Bagages sous le bras, nous voilà à l’ombre d’un arrêt de bus pour débuter notre périple. Bus que nous ne prendrons jamais d’ailleurs, nous lui préférerons un faux taxi sympathique. La France parait bien loin, avec 20 degrés de plus et 13h de trajet. 13h d’attente, de films et de bouffe d’avion. Je suis rincé, et j’ai envie de vite me poser à l’hôtel. En attendant, je regarde les petits poissons dans la rivière. 
Lundi 9h – Hôtel Méridien Barbarons
De jolies oiseaux picorent le buffet. Après une bonne nuit récupératrice, je suis devant un fat petit-dèj. L’avantage du 4*, c’est quand même la bouffe. Tous les matins de cette semaine, je me ferais 2 oeufs sur le plat, du bacon grillé, un hashbrown, des beans, des fruits (passion, corossol, melon, ananas, coco…), un verre de jus de fruit et du lait. Rien de tel pour péter la forme.
Et le soir, rebelote : énormes buffets à thème avec plein de viandes ! Seuls les desserts sont mauvais. L’hôtel est en tout cas bien sympa. Crique privée et lit king size, le nécessaire.
Mardi 12h – Baie Ternay
Des crabes creuseurs aux reflets rougeâtres se cachent dans leur trou. Dans ce camp pour jeunes militaires abandonné, le paysage est troublant. La nature a reprise ses droits, et s’est installée dans les bâtiments. La frondaison des arbres a remplacé les toits, et même l’église est remplie de hautes herbes.
Depuis hier, beaucoup de choses se sont passées. L’apprentissage de la vie seychelloise a commencé. Avec les bus notamment, très cheap (40 cts €) mais assez effrayants. Nous avons traversé la zone montagneuse du centre de l’île, et arpenté Victoria, ses musées (2 petits), son port, son marché (avec des poissons), son joli cimetière (avec des tombes de pirate) et son jardin botanique (où l’on trouve des tortues géantes, des chauves souris géantes, et de sacré moustiques).
Aujourd’hui nous sommes de l’autre coté de la côte, on se balade. On s’est posé pour regarder les poissons sur une plage juste à nous :). Sur le moment on trouvait fou de voir 2-3 poissons jolis. Attendez la suite…
Mardi 14h – Port Launay
De la pluie coule de mes cheveux, sur mon dos, à travers mon sac à dos. La saucée des Tropiques, ça rigole pas. Mal abrité sous une dense végétation, on hésite à repartir. De toute façon, il est trop tard, ni nous ni nos affaires ne seront secs avant l’hôtel. Et sinon, j’ai faim.
Mardi 16h – L’islette
Mélody subit l’assaut terrible d’un poisson perroquet. Écroulée sous les rafales de rire, elle trébuche et s’éclate le pied sur un oursin. Nous sommes sur la berge de l’islette, piège accessible à pied de la côte, avec un panneau restaurant et quelques ruines. La marée est montée, et avec une blessée, la traversée s’annonce encore plus difficile. Sac sur la tête, l’œil vif et alerte, nous rejoignons tant bien que mal le rivage sous les regards rigolards de quelques Seychellois. Nous y constatons heureusement que la blessure est bénigne, et non toxique (toute trace aura disparu le soir même). Je peux vous dire qu’après tout ça, on a pris le bus vite fait pour rentrer nous coucher.
Jeudi 12h – Anse Royale
Mélody m’interpelle et me passe le masque et le tuba. Je plonge la tête sous l’eau pour apercevoir une raie. C’est l’apothéose d’une heure riche en émotion. J’ai pas trop l’habitude moi de nager en voyant ce qu’il y a sous mes pieds, et en réalisant que c’est vachement peuplé la mer ! Entre les rochers et les coraux, on a nagé entre les poissons multicolores jusqu’à ce que le stress nous commande de rentrer. Et les petits poissons qui aiment un peu trop Mélody et s’amusent à l’encercler.
Hier, on a tranquillement remonté la plage la plus célèbre de l’île, jusqu’au Hilton – superbe et très cher resort. Une ballade reposante pour se remettre de nos émotions, qui nous a amené des paysages magnifiques et des coups de soleil impressionnant. Ça brûle, mais le coucher de soleil valait le coup
Jeudi 14h30 – Jardin du roi
Mon front dégouline, ainsi que de nombreuses autres parties de mon corps. Cécile m’a recommandé cet endroit, sans nous prévenir de la côte pour y grimper. C’est un restaurant / jardin tenu par une soi-disante descendante de Louis XVII. Mais oui, et tu fais pas pousser des herbes illégales dans ton jardin toi ?
Je me désaltère avec un cocktail de fruits frais du jardin, avant de manger un bout puis d’entamer la visite.Un jour, vous verrez, moi aussi j’aurais un jardin super grand, avec plein de plantes magnifiques et des points de vue de bâtards ! Sans parler des herbes médicinales contre la colique. En attendant, je paye pour visiter, et je rentre me coucher car demain le réveil va être dur…
Vendredi 6h – Hôtel Méridien Barbarons
Le réveil sonne. Pour la deuxième fois. C’est pas humain de se lever à des heures comme ça. Je me bouge le fion, on a un bateau à prendre ! Aujourd’hui, on visite d’autres îles. Il faut donc prendre un bus pendant 45 minutes, un bateau pendant une heure, et un autre bateau pendant 20 minutes. J’aime pas trop les transports, mais face à la mer, la face au vent, je me sens matin, et ce n’est pas désagréable.
Vendredi 10h – Anse source d’argent
Oh Putain ! Une tortue les gars ! Une grosse tortue nage à coté de moi. Tiens, il lui manque une nageoire. Ptet à cause d’un requin. Un requin ! Ptet qu’il y en a dans le coin. Allez, on respire, les tortues, c’est gentil. Je crois. En tout cas, Anse Source d’Argent, réputée pour être la plus belle plage du monde, tient ses promesses. Les décors aquatiques sont hallucinants, avec très peu de fonds (et donc on voit bien), remplis d’oursins, de poissons multicolores et d’une tortue qu’on a pu suivre un peu. On a en même recroisé une deuxième peu après.
Depuis que nous sommes sur cette île (La Digue), je suis en extase. C’est vraiment parfait ici. L’île est petite, avec peu de voitures et des vélos à louer pour tous. pas d’antivols, vu que personne ne vole sur cette île. Les plages sont vraiment classe, entre rochers émergents et mer bleu azur, comme dans les films. Les paysages ont l’air faux, issus de la télé. Ça fait bizarre :). En tout cas la journée s’annonce bonne, avec d’autres plages de l’autre coté de l’île, où les vagues sont puissantes et hautes, et ça on a plus trop l’habitude. J’ai envie de vivre ici, de découvrir tous les recoins et de grimper sur tous les rochers. Malheureusement, le timing est serré, et le retour sur notre île à nous se rapproche… Je retourne regarder les poissons !
Samedi 13h – Morne Seychellois
La quéquette à l’air, je me jette dans la rivière plutôt doucement (on sait pas trop ce qu’il y a dans ces trucs là). En plein milieu des montagnes seychelloises, c’est l’heure du rafraichissement dans la rivière. Et elle est même pas trop froide. Après notre journée marathon hier, on se repose avec une petite rando dans la montagne. Après avoir bien grimpé (la montée fut rude et chaude), on s’est posé pour le déjeuner. Et sur une impulsion de Mélody, il faut bien le dire, nous voilà tout nu dans l’eau 
Les paysages ici sont magnifiques, et très changeants. En 20 m tu peux passer de la forêt classique à la plaine tropicale avec bambou et palmier, puis te retrouver dans un marécage, ou un champ de cailloux… Pas un bruit autour de nous, à part la pluie qui parfois nous surprend, et nos sursauts quand on croise une grosse araignée au bort du chemin. En 5h de marche, nous n’aurons croisé personne. Heureusement, sinon, ils nous auraient vu tout nus.
Dimanche 15h – Dans un garage perdu
On va s’en sortir. Jimmy, le mec qui répare les roues dans le coin, s’occupe de tout. C’est facile en fait de réparer une roue pétée. Tu enlèves le pneu, tu tapes sur la roue au marteau pour la redresser, tu remets le pneu, et tu vérifies que l’air passe pas en mettant un peu d’eau dessus. On va pouvoir repartir avec notre voiture de location qu’on s’est réservé pour profiter de la dernière journée. On avait commencé la journée tranquillement, par un petit tour du coin, en passant vers les plages que nous n’avions pas encore vu. Et ma conductrice, pas encore habituée aux routes seychelloises particulièrement étroites, a ripé sur le bord gauche de la voie, envoyant les deux roues au rebut.
Heureusement, les gens aux Seychelles sont sympas :). Avant qu’on ait pu faire quoi que ce soit, des sud-africains nous avaient changé une roue, et nous avaient envoyé vers un garage. Mais la deuxième roue a rendu l’âme trop vite, on s’est donc posé devant un magasin, dont les proprios ont laissés un message à l’hôtel et chez le « car hire » (c’est comme ça qu’on dit là bas). On en a profité pour aller à la plage, et nager avec une raie particulièrement amicale (mais pas assez pour que j’ai le temps de ramener la caméra). Sans nouvelles de personnes, un gars sympa nous a amené à un gars, qui nous a ramené une « spare wheel », et qui a changé notre roue avec d’autre gars venus de je ne sais où. Puis on est passé chercher Jimmy, et on est allé au garage. Quelle aventure !
Dimanche 23h50 – Aéroport de Mahé
Nous voilà prêt à embarquer. On a enfin trouvé du coco d’amour, la liqueur qu’on cherchait partout. Ça fera un souvenir (et une jolie bouteille). On s’est bien baladé dans l’aprèm, notamment en retournant voir des poissons à la tombée du jour (à Anse Royale, pour ceux qui ont suivis), et se prendre une dernière fois la pluie. Et il a aussi fallu retourner au garage pour payer, vu qu’on avait plus une thune, et que les distributeurs étaient à 3/4 d’heures de route ^^
Allez, je ferme mon cahier, j’ai 24h de transports devant moi. Courage…
]]>Apparemment, elles auraient été affichées jeudi matin via le réseau d’affichage Metrobus et peu après elle auraient été « décollées, mais pas par des individus cagoulés ni des racailles sauvageonnes. Par les mêmes qui les avaient installées. » (Article Libération)
Vous comprendrez surement « le pourquoi de cette censure » en voyant l’affiche ci-dessous… J’avoue ne pas avoir une très bonne mémoire mais je pense que je m’en serai souvenue si nous vivions dans un pays totalitaire…
]]>
Le choix
Mes enfants, donc, sont enervés. Pas moyen de se mettre d’accord sur le restaurant de ce soir.
Pas grave. J’ai l’habitude.
Je rejoins ma femme et nous allons chercher ensemble le programme de la semaine. Très utile commodité, il détaille le plat du soir pour chacune des 15 chaînes de restaurants. Le conflit ne dure pas, nous finissons par trouver un accord.
Nous dînerons donc à la table de France Restauration. Un restaurant national censé fournir des contenus de qualité mais, reconnaissons-le, ils manquent de budget et le marketing n’est pas leur fort. Ce soir ils proposent un plat que nous aimons tous. Une valeur sûre. Ce n’est jamais que la 5ième fois cette année, on se console en se disant que les autres restaurants ne servaient pas un plat intéressant et que ce qui compte c’est de suivre la tradition, de passer un bon moment en famille.
Le restaurant
20h00, nous franchissons la porte de France Restauration. Un employé nous accueille et nous installe dans une alcôve privative où nous jouirons des plats servis. A peine assis, on nous fournis des en-cas. Ce sont souvent les mêmes – des croissants et échantillons de pain de la boulangerie du coin – mais parfois des bonnes surprises sortent du lot. Le plateau contient les coordonnées de l’établissement producteur des gourmandises. Pratique !
On nous demande si nous voulons voir la carte. C’est inutile nous connaissons déjà le plat qui est servi ce soir (Merci Restaurama !). Ca reste une nécessité cela dit: tout le monde n’a pas un abonnement à 1 des nombreux magazines restos.
Parfois même nous faisons des folies, pour nous forcer à découvrir du nouveau, nous allons dans un restaurant sans consulter le programme ! Je vous le conseille, ça change un peu, l’effet surprise.
Ce soir donc, nous mangeons notre repas, plus par habitude que par entrain. Les nouveaux plâts sont plutôt rares, mais les jours où ils sont servis, c’est carton assuré pour le restaurant !
Le retour
Le repas est terminé. Je reconduis la famille à la maison. Les enfants – à l’arrière de la voiture – me tannent pour qu’on s’abonne à l’offre Restaurants Par Satellite. Il s’agit d’une carte me donnant accès à tout les restaurants légalement autorisés à servir dans notre pays. Imaginez: des restaurants dédiés à la cuisine des années 50, d’autres aux plats congolais, d’autres encore ciblant les enfant (à nous les soirées tranquilles), etc. C’est alléchant mais c’est un coût supplémentaire.
Dénouement
J’ai craqué, j’ai pris un abonnement à RPS. Au début c’était génial, on a découvert des tas de plats méconnus du grand public. En plus on avait le privilège des nouveautés qui sont servis en priorité dans ces restaurants optionnels.
Mais déception: la brochette de choix s’est élargie mais on fini quand même par tourner en rond. Un plus grand rond, voilà tout.
——————–
Alléchant n’est-ce pas ? Je pense que tous auront reconnus une métaphore pointant la télévision (la radio aussi, c’est le même combat).
Le but ici est simple: vous faire réaliser que la télévision est un enclos. Vous ne pouvez consommer que ce qu’on vous propose. Accepteriez-vous ce système de restauration ? J’en doute.
Mais alors pourquoi cet article ? Internet bien sûr ! LA réponse à la télévision c’est Internet.
Vous y trouverez:
Vous pourrez même produire et partager vous même vos petits plats, sans que ça vous coûte brazouf.
Mais j’ai surtout choisi la télévision comme angle d’attaque. Éteindre sa télé n’est qu’un premier pas, difficile souvent, qui permet à terme -je l’éspère pour vous- de mesurer combien Internet est important.
Réveillez vous. Passez votre cerveau en mode actif, ne restez pas sur votre canapé à consommer ce qu’on vous donnes. Restez sur votre canapé à consommer ce qui vous chante, à produire, à partager. Levez vous un peu du canapé aussi, ça fait jamais de mal.
Internet c’est ZE outil. Il est déjà formidable pour l’information en général mais ce n’est que le début ! J’y vois énormément de potentiels: démocratique, culturel, humain…
Ces derniers temps vous avez probablement entendu parler de SOPA/PIPA, HADOPI, ACTA & consors. Pourquoi ? Et bien parce que ces lois sont commandées et produites par des gens qui ne comprennent pas Internet, qui n’y voient pas les possibilités qu’il apporte (virtuellement sans limites au passage). Certains disent qu’au contraire, ces gens le comprennent mais ils en ont peur. Faut dire qu’être en concurrence avec quelques chaînes de télé c’est pas pareil qu’avec le monde entier.
Le problème c’est qu’à voter lois sur lois ils vont finir par aseptiser le réseau des réseaux, et ça, ça m’en démange l’entre-fesses.
Du coup je fais un article, dans l’espoir naif d’éveiller des consciences. C’est aujourd’hui qu’il faut se battre pour préserver Internet, parce que c’est aujourd’hui qu’il est en danger.
Une chose est certaine: Internet est le reflet de l’humanité. Par conséquent, quiconque veut le changer, va d’abord devoir nous changer nous. Et pour ça, je leur souhaite bon courage.
————————–
Note: Cet article est absolument libre de droit. Vous pouvez: le copier, le partager, le modifier, etc. Si ça vous chante vous pouvez l’incorporer dans une oeuvre et en gagner des millions sans reverser 1 cents ou même citer mon nom. Que le message passe, que les consciences s’éveillent, c’est ça qui importe.
]]>
J’ai pu retrouvé avec plaisir cette approche de réalisation différente parfois axé documentaire et mélangeant fiction et réalité. Comme pour The Wire la série retrace la vie de plusieurs personnages (principalement des musiciens mais aussi des policiers, avocat…) et nous propose une bande-son assez alléchante principalement axé sur le jazz bien entendu, si bien que des fois l’on se croirait presque en train de regarder un concert et non une série. Je trouve que les acteurs incarnent très bien les personnages qui sont tous très intéressant, avec une mention spécial à Antoine Batiste qui est passé du tout au tout dans cette série et qui me fait rire à chaque épisode.
Ce que j’ai également apprécié est le fait que la plupart des musiciens intervenant dans la série sont des vrais musiciens de la Nouvelle Orléans (il en est également de même pour certains cuisiniers français ou encore le président du conseil municipal accusé de recevoir des pots de vins.) Nous retrouvons également pas mal d’acteurs de The Wire dont la plupart on pris des cours de musique pour pouvoir intégrer la série (passer du métier de policier à musicien n’est pas toujours une chose facile :D).
Il y a pour le moment deux saisons de disponibles et il y en a deux autres en préparation.
En bref je vous recommande vivement de laisser une chance à cette série par très connu en France me semble-t-il, pour laquelle j’ai eu beaucoup de plaisir à la regarder. (en VO bien entendu puisque la VF est pour moi une toute autre série =))
]]>
A regarder en plein écran, en 1080 =)
]]>
Une compil magistrale, à voir.
http://www.fubiz.net/2011/12/06/most-powerful-photos-of-2011/
]]>