Arrivée au bataclan vers 19H30, la population est variable. Jeunes et vieux, punks et costards, dreads et crânes rasés. Un petit stick avec Hadrien dans le parc en face de la salle, et quand Titine arrive, on fait la queue, on récupère des flyers (dont un distribué par un poulet géant), on pose nos affaires au vestiaire, et nous voila au concert de Stupeflip !

Stupeflip

Une petite première partie étrange et inégale avec un drôle de bonhomme en play-back et des voix connues. On en a profité pour boire un verre. Puis Gierdré arrive, en seconde première partie, et nous régale de ses chansons pas jolies du tout ;). Je vous conseille celle-ci pour la découvrir. C’était vraiment très drôle, tant le jeu de scène, les réponses aux nombreux « A poil ! » qui fusent, et toujours ce second degré superbe. Elle arrive même à nous émouvoir puis nous choquer dans la même chanson.

Entracte.

La lumière s’éteint, et tous encagoulés, Stupeflip monte sur scène et nous éclate la gueule avec son style en commençant par Les Monstres. Un peu comme ci ils commençaient en disant : « ça c’est le vrai stupeflip. T’es là pour écouter je fume plus d’shit ? Tant pis pour toi. ». Version bien grasse, comme l’ensemble du concert. Ma mémoire étant mauvaise (la drogue c’est mal), je me rappelle plus vraiment de l’ordre des chansons. En même temps on s’en fout, j’ai retenu les meilleurs moments. Comme le classique mon style en CRR décoiffant, ou le spleen des petits, à faire pleurer la salle.

Apparition éclair de Pop-Hip bien entendu, qui nous enchaine Gaëlle, Je fume pu d’shit et Pop Hip’s Revenge avant que Cadillac ne le shoote (enfin). Le spectacle s’agrémente aussi de conversations entre King-Ju et d’autres bonhommes en couleurs primaires sur des grands draps noirs tirés. Pop Hip lui profite plutôt de la boule à facette ; et des arbres blancs se découpent sur le fond pour la chanson triste.

Le dernier CD y passe avec Haters’Killah, Stupeflip Vite ou Apocalypse 894, ma préférée qui envoie, sous une pluie de masque « Marketing », que King Ju abhorre, mais qu’il distribue quand même. Et pour tester son pouvoir ou juste regarder combien l’homme est mouton, il demande à tout de les mettre « pour la photo », puis de lever les bras et de toucher le cul de son voisin. Allez lapin qui s’est fait prendre au jeu, c’est pas grave. De même que le pauvre enfant monté sur scène pour se faire demander sa chanson préférée, et qui a répondu « toute »… Stupeflip n’aime pas tellement ses fans, mais il a pas forcément tort.

Enfin, après un rappel rapide, et un faux, Stupeflip conclue – trop tôt – ce moment de bonheur par A bas la hiérarchie. On l’attendait, elle a tout pété. En même temps, c’est la chanson préférée du public et du groupe je pense. Et après une heure ou une et demie de concert, King Ju rentre chez lui, laissant la moitié de son public frustré, voire dégouté. Pour moi c’était du stupeflip. Pas vraiment ce à quoi tu t’attends, pas tout à fait autre chose non plus ; des trucs incompréhensibles, et d’autres très directs ; de l’amour et de la haine ; la vie quoi. En tout cas je suis prêt à y retourner en novembre à l’Olympia…

  4 Responses to “Stupeflip, stupeflip, c’est l’truc stupéfiant”

  1. Ma préférée du live ça reste cold world, comment elle pulsait mon gars !

  2. C’est vrai qu’elle pulsait pas mal :D.

    J’ai aussi oublié à quel point Cadillac envoyait du rêve (et il ressemblait à Cassel dans Sheitan d’ailleurs), et aussi le remix de la menuiserie juste pas le DJ, très bon…

  3. Me semble que c’était King Ju aux platines à ce moment là =)

  4. Setlist :

    INTRO
    LES MONSTRES
    MON STYLE EN CRRR
    HATER’S KILLAH
    STUPEFLIP
    GAËLLE
    JE FUME PU D’SHIT
    POP HIP’S REVENGE
    LE SPLEEN DES PETITS
    APOCALYPSE 894
    STUPEFLIP VITE

    :::

    A BAS LA HIERARCHIE
    OUTRO (LA MENUISERIE)

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