Et bien voila, je l’ai fait. Cela fut rapide, quasiment sans douleur mais il fallait bien un jour assumer et s’assumer. Internet est un moyen comme un autre de le dire ouvertement. Certains en avaient déjà des doutes d’autres en étaient convaincu.

 

Avant de vous présentez ma soirée du samedi soir il me faut vous compter les évènements qui m’ont conduit à cette prise de conscience. Mounes le syrien a décidé de se mettre à apprendre le français. Il prétend aimer cette langue et le doux son voluptueux qu’elle produit, je le soupçonne de ne vouloir l’utiliser que pour des fins bassement matérielles à savoir les filles. Mais bon, bénéfice du doute faisant foi je lui propose d’aller ensemble au centre français de Kharkov. Je demande alors à Anastacia de bien vouloir nous servir de guide ce qu’elle accepte bien volontiers.

 

Le centre français est au 5 étage d’un bâtiment pris au piège d’une petite ruelle. Il comprend 4 salle : un coin cinéma, un bureau administratif, une bibliothèque et une autre salle dont je n’ai pas eu la curiosité de visiter. Je fait alors connaissance de Natacha, secrétaire du centre qui m’explique les modalités de règlement et les horaires pour Mounes. Je fait alors la traduction à Mounes en anglais (qu’il est loin le temps où Zitouni draguait les polonaises à Southampton pendant que je faisais semblant de comprendre l’anglais). Mounes décide alors de revenir dans la semaine pour commencer les cours. Je prends note, mais pense qu’entre sa décision de venir et le combat de chaque individu contre son inertie à la glande il n’en fera rien ou alors plus tard.

 

Natacha me précise que le centre organise un atelier discussion le lundi soir et que le samedi après midi il y a une discussion autour d’un film. N’ayant rien de mieux à faire, je lui précise que je serai là, de toutes façons voir des films français particulièrement chiant ne peut pas me faire de mal.

 

Le samedi arrive.

 

Après la séance de sport (oui j’ai trouvé un club de sport à 24 euros le mois la classe) je me dirige vers le centre français. J’y découvre Laurianne, stagiaire au centre français de Kharkov. Je m’arrête sur la situation de Laurianne. Lors de sa demande de stage au Ministère des Affaires Etrangères elle fait la demande de pays anglophone (titulaire d’une licence de langue anglaise). Le Ministère lui à alors fait une contre proposition entre le Soudan, l’Afghanistan et Kharkov. Elle a alors choisie avec un grand courage de prendre Kharkov, ce que votre serviteur aurait bien entendu fait.

 

J’y découvre aussi une tripoté d’ukrainienne en train d’apprendre le français (j’écrirai plus tard un article dessus pour ces messieurs) ainsi que des Marocains. Parmi ceux-ci, Youssef et Amin, je ne me rappelle plus le nom du troisième mais cela est sans importance pour la suite de ce récit.

Youssef est plutôt beau gosse avec une barbe bien coupée et des fringues à qui on dit monsieur. Amin est plus sportwear, plus enveloppé avec une barbe. Le troisième n’a toujours pas d’importance. A la fin de cette rencontre nous décidons d’aller boire un café tous ensemble, il va s’en dire que ma conversation était principalement suivie et dirigée vers le  plus intéressant de la bande.

 

Ils me font découvrir un petit café prêt d’un restaurant à sushi où je pense un jour aller. S’ensuivent plusieurs verres, des conversations et bien entendu, et vous l’avez compris, un échange de numéro de téléphone.

 

Cela pour revenir au sujet de post. Après avoir quitter ces Messieurs et dit au revoir à ce bon vieux Youssef. Je peut dire qu’ après 1 mois de quasi abstinence j’ai parlé de politique, à savoir le voile islamique, le conflit au moyen orient, la situation au Maroc….  Et oui je suis un Homo Politicus et cela devait être dit.

  One Response to “De ma vie privée”

  1. j’aime ! 🙂

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