Avant-propos :

Voila c’est le grand jour je m’envole pour 1 ans dans un pays peu connu ne parlant pas la langue, les quelques mots de russe apprit ces derniers jours me permettront en théorie de rejoindre Kharkov sans encombre. De plus avant mon départ tout a été soigneusement préparé pour que je n’ai pas à prendre de décision nécessitant de parler la langue. Merci à l’équipe préparatrice, GO !.

 

1er jour : Jeudi

Réveil 4 h du matin je n’ai pas trouvé le sommeil avant 2h ce qui me donne une bonne tête de mec fatigué. Ce qui pour le reste du voyage s’avérera finalement une excellente idée. Dépôt à l’aéroport CDG. Rien de spécial si ce n’est le grand sourire de la douane française à la recherche de mes fromages, cadeaux pour les ukrainiens, (mon sac ayant du matériel informatique et des objets suspects ils m’ont fait ouvrir les sacs). Seuls les fromages à pâtes dures ont put passer le contrôle qualité, j’ai proposé de leur offrir le reste mais on ma expliqué que ce n’était pas professionnel donc tout à finit à la poubelle.

Mon vol a fait une embardé par Varsovie. Rien de spécial dans cet aéroport si ce n’est que tout est en anglais et que la charmante douanière a voulu en plus regarder ma carte d’identité, la photo sur le passeport n’étant pas des plus récente. Pour l’anglais, il est présent sur tout les panneaux c’est loin d’être le cas partout je vous l’assure. Maintenant parlons de ce qui intéresse pas mal de monde, les polonaises (JB je te dédicace ce passage). J’ai vu les deux filles les plus grandes de ma vie, je me considère comme grand voir très grand et là j’avais une taille intermédiaire ce qui ma fait tout drôle.

Arrivé en Ukraine.

Contrairement à l’aéroport de Varsovie on voit de suite que l’Ukraine n’a pas bénéficié du fond structurel européen on pourrait le qualifié de vétuste. Le passage de la frontière c’est passé sans encombre, il y a juste eu des difficultés d’incompréhensions quand elle m’a demandé mon billet d’avion et que je lui ai donné mon invitation étudiante ce qui ma fait bien rire mais pas elle.

Pour le passage du contrôle des bagages on m’a conseillé de passer avec un groupe afin d’avoir la paix, les douaniers ukrainiens ayant la vélocité d’un berger corse tout le groupe n’aurait pas été contrôlé. L’inconvénient et que mon sac est sortie parmi les derniers et le temps d’enlever le sac plastique de protection le terminal était vide. Je m’avance alors vers la douane en espérant que mes 3 litres d’armagnac et mes innombrables conserves de nourriture françaises ne poseront pas de difficultés.

Je suis passé sans contrôle, il y avait 3 douaniers assis sur un banc à côté et je n’ai pas été contrôlé, la classe.

L’aéroport de Kiev est relativement petit et dés que vous arrivez dans le hall on vous demande tout les 2 mètres si vous avez besoin d’un taxi. Je regarde où se situe la gare routière afin d’aller sur Karkov, puis je vais me prendre un petit café et sandwich durement mérité.

Prendre le bus s’avérera l’aspect le plus difficile du voyage. Le bus que je devait prendre (le 56) n’était pas là et sur le grand parking qui sert de gare routière le seul en direction de la province était le 55. J’ai tenté de demander au chauffeur si ce bus passé bien par Kharkov mais je n’ai eu qu’un « mhh » de réponse. Autant vous dire qu’il était préférable de passer une nuit à Kiev que de me retrouver à l’autre bout de l’Ukraine, il ne fallait donc pas se tromper de bus. Mon sauveur est arrivé sous la forme d’une hôtesse de l’air ukrainienne brune à qui j’ai demandé gentiment de faire la traduction. La traduction faite, mon sauveur repartie je rentre dans le bus où tout le monde me dévisage avec je dirait de la surprise.

Les 5h de voyages se sont bien passés. J’ai pu rapidement récupérer mes heures de sommeils de la veille. J’ai eu deux voisins, un qui avait un rire bien gras mais communicatif et qui me le faisait partager, ceci devant une série ressemblant à Scrubs et un policier mais j’y reviendrai plus tard.

Voici le moment culture de la journée. Pour les fan de Scrubs il faut imaginer Clara en bonne grosse blonde, Turk en petit blond à lunette un peu bête, et JD plus sur de lui (c’est le héros tout de même). Le rôle de Kox est tenu par un type ayant le même caractère et qui joue à la console plutôt que de regarder la télé. Eliott quand à elle est moins folle mais plus gamine mais toujours aussi blonde. Bien que ne comprenant pas les dialogues, l’image, le rire de mes camarades (notamment du voisin) et les quelques mots discernés me permettent de comprendre l’intrigue. Je ne vous raconte pas il y a eu 5 heures d’épisodes.

Le second voisin fut plus loquace et tenta de communiquer, moi avec mon dictionnaire et lui avec ses 3 mots d’anglais. J’ai compris qu’il était en école de police et que Kharkov était une grosse ville. L’arrivé sur Karkhov eu lieu avec 45 minutes de retard où m’attendait l’équipe de réception et un taxi.

Avant de finir le récit du premier jour je me doit de vous raconter l’épisode du taxi.

Je rentre dans une vieille Lada blanche sans ceinture. Il faut bien comprendre que de A-Z le chauffeur à les yeux rivé sur le téléphone portable qui ne quitte jamais sa main. La conduite sportive qu’il a alors adopté pourrait faire passer celle qu’adopte Momo de temps en temps pour une charmante balade de campagne. Quand la route est barrée il n’hésite pas à monter sur le trottoir afin d’avancer, si on considère que les voitures roulent sur la route et qu’elle est constituée d’une chaussée et d’un trottoir son argumentation tient la route. Arrivé au bout du trottoir il se rend compte que la route est barrée et qu’il y a des travaux, soit un trou d’1m50 au milieu de la chaussé et un lampadaire au milieu du trottoir (ce qui pourrait paraitre normal).

Il fait alors demi tours à la Ace Ventura, ouvrant la porte sortant la tête à l’extérieur et reculant le véhicule. J’arrive néanmoins sans encombre et part me coucher.

  2 Responses to “Premier jours”

  1. Ouhou !! Mais pourquoi ce voyage ? Dis nous en plus !! En tout cas, tu as l’air de vivre une experience hors du commun c’est le cas de le dire, on attend les photos ! La bise grand Charles

  2. Charlouuuuuuuu !! J’ai plein de questions ? Tu vas bien ? Pourquoi l’Ukraine, tu restes jusqu’à quand ? Quand je retourne en Slovaquie y’a moyen qu’on se croise quelque part dans l’Est ? J’y serai entre avril et juillet (et ptet pendant 5 mois après ça). Bref, t’as pas moyen de dire non, ça doit faire un an qu’on s’est vu, tête à lunettes ! Euh, et sinon, euh bah euh, je prends un tabouret, monte dessus et te fais un bisou sur chaque joue. Tchou.

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